C'est Harvey Keitel lui-même qui l'a dit hier soir lors de l'hommage qui lui a été rendu à Deauville.
Un hommage vibrant, comme on dit, particulièrement émouvant cependant au-delà des clichés. Par sa sincérité et un jeu authentique, ce faux-dur a su toucher le public français en 40 ans de carrière.
Public qui le lui a bien rendu hier soir au CID au cours d'une interminable standing ovation.
C'est le directeur général de la Cinémathèque française, Serge Toubiana, qui a prononcé le discours d'éloge de ce fabuleux acteur de 73 ans. Il a rappelé combien Harvey Keitel avait la faculté d'imposer son physique dans ses films, d'y afficher une liberté qui force l'admiration et le respect.
Le gamin de Brooklin a répondu en saluant le Festival de Deauville, un des rares lieux selon lui où le cinéma américain peut exister en dehors de Hollywood.
Hollywood, ce "champ de batailles" où les acteurs, les scénaristes, les réalisateurs, les costumiers, tous ces artistes, se battent pour faire reconnaître ce qu'est le "combat de faire un film" a-t-il affirmé avant de déclarer la 38ème édition du festival de Deauville ouverte.
Ce samedi matin, le comédien a inauguré la cabine de plage qui porte désormais son nom sur les planches :
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LOCB : soirée d'ouverture
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LOCB : soirée d'ouverture du festival de Deauville par france3bassenormandie_845