Fin de la collaboration public-privé acté depuis septembre. L'hopital aménage un nouveau service d'urgence
Tout doit être prêt pour le 31 décembre. C'est à cette date que l'Hôpital de la Côte Fleurie assurera seul la gestion du service d'urgences. Le 16 septembre dernier, l'Agence Régionale de Santé a entériné la fin de la cogestion public-privé. Les urgences, hébergées au sein de la Polyclinique de Deauville, doivent déménager.
Trois mois de travaux pour un montant de 2 millions d'euros. La pharmacie de l'hôpital a dû être déménagée pour laisser de la place au futur services des urgences: 11 box pour accueillir les patients, une salle de soin, un PC de surveillance, deux salles d'attente et une salle de radiologie.
La Polyclinique de Deauville, voisine de l'hôpital, a vu sa demande d'autorisation d'exercice de la médecine d'urgence rejetée. Elle espérait récupérer l'activité chirurgie que pouvaient générer les urgences. Mais l'hôpital de la Côte Fleurie a créé une fédération médical interhospitalière avec l'hôpital de Lisieux: si un patient admis aux urgences doit rapidement être opéré, il sera envoyé sur l'établissement lexovien. Le directeur de l'hopital de la Côte Fleurie assure toutefois que le patient, s'il en formule la demande, pourra être transféré à la Polyclinique. Le droit du patient sera respecté.
Découvrez ci-dessous le reportage de Pierre-Marie Puaud et Guillaume Le Gouic
Décembre 2011: Urgences en travaux par france3bassenormandie_845
La fin d'une expérimentation
Le Groupement de coopération sanitaire des uregnces de la Côte Fleurie à Cricqueboeuf était une première en France, la collaboration inédite entre un établissement privé, la polyclinique de Deauville, et un établissement public, l'hôpital de la Côte Fleurie.
Les premières tensions étaient apparues bien avant l'ouverture du service des urgences de la Côte Fleurie autour de la question du loyer versé par l'hôpital public à la polyclinique de Deauville, propriétaire des murs. Le service avait néanmoins ouvert ses portes fin mars 2010. Qunize mois plus tard, rien n'allait plus à Cricqueboeuf. L'ARS prenait acte du dysfonctionnement au mois de juin dernier.
Découvrez le reportage réalisé par Pierre-Marie Puaud en juin dernier
Juin 2011: Divorce aux urgences de la Côte Fleurie par france3bassenormandie_845