L'arbitre bas-normand se défend d'avoir tenu des propos racistes.
Il se réserve le droit de contre-attaquer contre les accusations du footballeur auxerrois Kamel Chafni.
Selon le site de Tendance Ouest, l'arbitre, pour se défendre, "pourrait livrer l'enregistrement des discutions entre oreillettes pendant la rencontre Brest-Auxerre".
C'est par la voix du Syndicat des arbitres de football de l'élite, le SAFE, que Johann Perruaux s'exprime pour l'instant.
Le syndicat qui exprime ce lundi son "indignation face aux accusations" proférées contre l'arbitre affilié au club de Cherbourg, arbitre assistant de Ligue 1 depuis 2005.
Le SAFE soutient "sans aucune réserve" Johann Perruaux dans sa fonction arbitrale, évoquant un homme au comportement "irréprochable en toute circonstance" et dont les valeurs qu'il défend démontrent "au quotidien" qu'il est à l'opposé des "odieuses allégations colportées" depuis samedi.
"En s'attaquant à notre collègue, c'est l'honneur de tous les arbitres qui est piétinné" insiste le syndicat dans son communiqué.
Le SAFE condamne enfin fermement les propos tenus par Kamel Chafni et réaffirme sa confiance dans les instances du football français pour établir toute la lumière sur cette affaire.
De son côté, Kamel Chafni a maintenu ses accusations dimanche soir sur Canal +.
"J’espère que cet homme (Johann Perruaux, ndlr) sera sanctionné et qu’il n’arbitrera plus.
J’attends des excuses publiques et qu’il assume ce qu’il a dit" a-t-il déclaré.
Si le joueur bourguignon songe à porter plainte, il pourrait attendre cependant les résultats de l’enquête lancée dimanche par la Ligue (LFP).
Rappelons que le milieu auxerrois accuse l'arbitre assistant d'avoir tenu des propos racistes à son encontre samedi soir lors du match de Ligue 1 Brest-Auxerre.