Réseau Ferré de France annonce ce jeudi soir son intention de poursuivre ce projet d'envergure.
Après la longue série de réunions publiques organisées tout l'hiver autour de cette future ligne ferroviaire, le gestionnaire du réseau ferroviaire français, a donc décidé de se prononcer en faveur du projet ce jeudi et de lancer les études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Dans son communiqué, Réseau Ferré de France affirme avoir tiré "les enseignements du débat public organisé par la Commission nationale de débat public qui s'est tenu dans les trois régions concernées pendant quatre mois", du 3 octobre 2011 au 3 février 2012.
Ce débat "a fait apparaître des points de convergence, notamment sur la nécessité de construire de nouvelles gares dont une à Rouen (rive gauche) sur le site de Saint-Sever" (Seine-Maritime).
Le gestionnaire du réseau confirme que le projet "doit répondre à trois grands objectifs" : réduire les temps de parcours entre Paris et Rouen (45 minutes contre une heure et huit minutes aujourd'hui), Paris-Le Havre (une heure et quinze minutes contre deux heures et deux minutes) et Paris-Caen (une heure et quinze minutes conte une heure et quarante-sept minutes), augmenter la capacité du système ferroviaire, (...) et améliorer la desserte des ports.
Pour y parvenir, RFF a retenu plusieurs caractéristiques présentées lors du débat public, la première étant la création d'une "ligne nouvelle réservée à la circulation de voyageurs pour une vitesse de 250 km/h à l'ouest de Mantes (Yvelines) et de 200 km/h entre Paris et Mantes".
Autre caractéristique retenue : la mise en place "de voies dédiées sur lesquelles circuleraient notamment les trains sans arrêt entre Paris/La Défense et Mantes".
Dans le secteur de Mantes, RFF préconise, en outre, "la mise à 4 voies de la section entre Mantes et Epône (Yvelines) pour désaturer le réseau dans ce secteur".
La poursuite des études par RFF se fera sous l'égide d'un comité de pilotage associant notamment l'Etat et les principales collectivités locales.