Ils veulent s'appuyer sur le préjudice d'anxiété après avoir été exposés à l'amiante durant de nombreuses années.
Ces hommes, dont le statut de victime a déjà été reconnu veulent faire jouer le préjudice d'anxiété. Ils sont 87 à avoir déposé un dossier lundi. Au total, ils seront 490.
Certains ont déjà subi les ravages de l'amiante. D'autres craignent de voir un jour la maladie s'imposer à eux. Pour l'anxiété développée à la suite de leur exposition à l'amiante, les dépositaires souhaitent se voir attribuer 15 000€ par personne.
Les explications de notre journaliste
Le préjudice d'anxiété
Les dockers de Rouen veulent faire jouer le fait que l'exposition à l'amiante provoque un stress permanent, du fait des décès de certains de leurs collègues. Ce préjudice a déjà été reconnu par une cour de cassation. La première fois, c'était en 2010 à Bordeaux. Le préjudice d'anxiété était reconnu aux salariés qui n'avaient pas encore développé de maladie, mais qui vivaient dans la peur de tomber gravement malade. Pour ce préjudice d’anxiété, chaque salarié a reçu de la part de son ancien employeur la somme de 7.000 euros.