Accusés de piller l'estran, les pêcheurs de coques professionnels obéissent à une règlementation très stricte
Sur la plage de Merville-Franceville, en fin d'après-midi, le mercure est en dessous de zéro. Pour les pêcheurs à pied qui grattent le sable en quête de coques, le vent glacial accentue l'impression de froid. Par n'importe quel temps, ils sont à pied d'oeuvre. La campagne de pêche s'achèvera mi-mars.
Cette dernière a été prolongée en raison de la richesse du gisement, un gisement qui n'avait pas été exploité depuis 20 ans. Et pourtant, ces pêcheurs professionnels ne sont pas les bienvenus. En décembre dernier, le maire de Merville-Franceville avait signé un arrêté les empêchant d'exploiter l'un des deux gisements de la commune. Le préfet leur avait donné finalement raison mais a limité le nombre de tracteurs pouvant accéder à la plage. Retour sur la polémique de décembre dernier
Ces pêcheurs sont régulièrement accusés de piller l'estran. Ils viennent du Nord Pas de Calais, de la Somme, de Normandie ou de Vendée. L'exercice de leur profession est soumise à une règlementation stricte: licence professionnelle, premis de pêche, taille de coque minimum (3 cm), quota fixé à 64 kilos par personne et par marée. Les pecheurs de coques passent cinq mois de l'année en moyenne sur le littoral au grés des marées.
Hélène Jacques et Franck Bodereau sont allés rencontrer ces pêcheurs sur la plage de Merville-Franceville. Découvrez ci-dessous leur reportage.
Merville-Franceville: rencontre avec les... par france3bassenormandie_845