Elle vise implicitement la Direction des constructions navales (DCN).
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X ce mercredi pour blessures involontaires après la plainte avec constitution de partie civile déposée par les blessés de l'attentat de Karachi en 2002.
Les six salariés Cherbourgeois de la Direction des constructions navales (DCN) rescapés de l'attentat de Karachi reprochent à leur employeur des manquements graves à la sécurité.
Ils avaient déposé plainte pour coups et blessures involontaires contre leur employeur en octobre dernier. (Lire ici.)
Une plainte simple à l'époque. Mais faute d'obtenir la désignation d'un juge d'instruction, ils ont ensuite déposé une plainte avec constitution de partie civile celle-là, en mars. Une démarche qui conduit automatiquement à la désignation d'un juge d'instruction.
Une information judiciaire est déjà en cours, menée par le juge antiterroriste Marc Trévidic, pour retrouver les auteurs de l'attentat qui avait coûté la vie à 15 personnes, dont onze salariés français de la DCN.
En février, les rescapés français de l'attentat avaient demandé que le juge Trévidic instruise également leur plainte visant la DCN.
Les blessés reprochent en particulier à leur employeur de n'avoir pas tenu compte des menaces d'attentats "explicites contre la France" au Pakistan à l'époque.
Une enquête préliminaire avait été ouverte en novembre 2011 par le parquet de Paris donnant lieu à l'audition, en janvier, des six salariés par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.