"Personne ne nous fera arrêter ce combat"

Six ex-salariés de la DCN, rescapés de l'attentat, ont porté plainte contre leur employeur

Ils sont six. Six anciens employés de la DCN rescapés de l'attentat de Karachi en 2002. en octobre dernier,  ils ont porté plainte contre leur ancien employeur pour coups et blessures involontaires. Ils sont auditionnés cette semaine par la répression de la délinquance contre la personne.

"Aujourd'hui, on a engagé un véritable combat", déclare Gilles Sanson, porte-parole des six rescapés, "on voit qu'on a été trahi au plus haut niveau de l'Etat, personne ne nous fera arrêter ce combat." Ces six rescapés ont perdu 11 de leurs collègues dans l'attentat, le 8 mai 2002. A l'époque, pour eux, Al Quaida est à l'origine du drame. Mais en 2008, le rapport Nautilus, un rapport interne que la DCN a dissimulé à la justice, révèle une piste politico-financière et que DCN a tenté de se prémunir contre toute responsabilité pénale afin de ne pas être poursuivi pour insuffisance de sécurité.

Ces six rescapés reprochent à leur entreprise, déjà condamnée en 2004 pour faute inexcusable, d'avoir sous-estimé le risque. Le niveau de sécurité renforcée n'était pas appliqué. Le responsable de la sûreté en poste à Karachi, déjà condamné pour manquement grave à la sécurité, n'aurait pas pris au sérieux les rapports alarmants sur la situation.

Stéphanie Potay et Patrcik Mertz ont rencontré les six rescapés de l'attentat. Découvrez ci-dessous leur reportage


Le combat des rescapés de Karachi par france3bassenormandie_845

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