Fausse alerte. L'un des deux repreneurs de Petroplus, APG, vient de redéposer une offre.
C'est un nouveau rebondissement dans le feuilleton de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (76). Hier, l'un des deux candidats à la reprise annonçait qu'il jetait l'éponge. Le groupe APG (Alafandi Petroleum Group) évoquait un différend sur la période de transition entre le contrat provisoire en cours avec Shell et le futur repreneur.
Le tribunal de commerce de Rouen ne disposait donc plus que d'une seule offre... celle de Netoil, société basée à Dubaï... à examiner mardi prochain.
Mais finalement, APG vient de redéposer une offre de reprise. Lundi soir, une réunion aura lieu entre le groupe hongkongais, Shell et le ministère du redressement productif pour lever les derniers points de blocage. Rassuré, APG a accepté de revenir dans la course.
Les syndicats avaient donc raison de garder espoir. Ils sauront mardi si l'une des deux offres est acceptée ou si la raffinerie Petroplus est liquidée.
550 emplois sont en jeu.