Ghassan Bitar envisagerait de vendre une bonne partie des terrains pour renflouer la dette de Plysorol.
En fait, le patron du groupe s'est dit prêt à vendre les trois usines Plysorol de France pour éponger une dette qui s'élèverait à 9 millions d'euros.
Les salariés de Lisieux étaient conviés à une réunion d'information ce jeudi après le comité central d’entreprise d’hier.
C'est là qu'ils ont appris le souhait de l’industriel libanais Ghassan Bitar de vendre une bonne partie des terrains à un promoteur immobilier. Le produit de cette vente s’élèverait à 9 millions d’euros et permettrait ainsi d'éponger les dettes.
Le groupe Plysorol doit en effet 1 170 000 euros rien qu'à l'URSAF.
Des fournisseurs impayés viennent rechercher leur matériel en un ballet incessant de poids lourds qui traversent une usine fantôme. Bientôt une usine fermée ?
La rumeur d'un nouveau redressement judiciaire (le troisième depuis 2008) court depuis le CCE d'hier à Paris. Rumeur à laquelle la direction, injoignable, n'a pas encore répondu.
Un autre comité d’entreprise se tiendra mardi prochain à Lisieux.
En attendant d'en savoir plus sur leur avenir, les salariés Lexoviens, dont la grande majorité est au chômage partiel depuis la mi-avril, ont une seule certitude : ils ne reprendront pas le travail comme prévu.
Ils restent déterminés à se battre cependant pour sauver ce qui fut autrefois le n°1 européen du contreplaqué, même si l'unique projet concernant Lisieux n'est plus qu'un atelier de peinture.
Notre reportage :
Plysorol : terrains à vendre ? par france3bassenormandie_845