Vers 12 heures lundi, un barbecue a eu lieu dans le but de soutenir les salariés et l'Intersyndicale en difficulté.
Petroplus : Un barbecue solidaire pour aider l'Int
Le repas permettra à tous ceux qui le souhaitent de soutenir financièrement l'Intersyndicale. Aujourd'hui encore, l'avenir de la raffinerie est en suspend.
L'usine de Petit-Couronne est toujours dans une situation très incertaine. Le repas a permis à tous ceux qui le souhaitent de soutenir financièrement l'Intersyndicale.
Aujourd'hui encore, l'avenir de la raffinerie est en suspend malgré le contrat de reprise signé avec Shell. La visiste du ministre de l'Insdustrie, Eric Besson, n'a pas provoqué de grand changement du côté des salariés. Cette réunion, qui a duré plus de trois heures, avait été organisée à la demande de l'Intersyndicale, qui avait fait état "d'une tension plus que palpable sur le site" de Petit-Couronne.
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Le stress des salariés de Pétroplus
Après cette dernière réunion, les salariés sont sortis déçus. Le porte parole de l'intersyndicale témoignait d'ailleurs : "Il y a eu des avancées mais elles ne sont pas assez fortes à notre goût. Il faut que le gouvernement se mobilise pour nous sortir de là parce qu'il est hors de question que le stress soit sur les épaules des salariés de Petroplus."
Pourtant, trois investisseurs avaient manifesté de l'intêret pour une remise en route de l'activité Pretroplus. Klesch, Goldsmith et Global Emerging Markets ont jusqu'au 15 mars pour déposer une offre de reprise. C'est Shell qui sortira peut-être les salariés de l'impasse.
Pour l'heure, les salariés sont toujours dans la même situation. La raffinerie qui emploie 550 personnes est à l'arrêt depuis début janvier, peu après le gel par les banques des lignes de crédit de Petroplus. Une pétition lancée par la ville de Petit-Couronne rassemble déjà 5500 signatures. Affaire à suivre...