La République en Marche a dévoilé ce jeudi 428 de ces candidats aux législatives. Parmi eux, le juge Eric Halphen qui sera candidat sur la deuxième circonscription du Calvados (Caen est).
Le mouvement politique fondé par Emmanuel Macron a présenté ce jeudi 11 mai 428 de ses candidats aux élections législatives. Parmi eux, 52% sont issus de la société civile dont certaines "personnalités" comme le mathématicien Cédric Villani, la torera Marie Sara ou les magistrats (ou ex-magistrats) Laurence
Vichnievsky et Eric Halphen.
Ce dernier défendra les couleurs de La République en Marche! dans la 2e circonscription du Calvados (dite Caen-est). Pour le juge spécialisé dans la lutte contre la corruption et rendu célèbre par les affaires des HLM de Paris et des Hauts-de-Seine, cette aventure politique n'est pas une première. En 2002, il a déjà été candidat aux législatives dans l'Essonne, avec le mouvement chevènementiste le Pôle républicain. Il quitta par la suite Jean-Pierre Chevènement pour créer Le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale.
Eric Halphen a apporté son soutien à Emmanuel Macron en février dernier. Dans la continuité de ce soutien, il est désormais candidat dans le Calvados, où il dispose d'une résidence secondaire. "Caen tient une place spéciale dans mon coeur", a raconté Eric Halphen ce jeudi soir sur le plateau de nnotre journal, "C'est là que j'ai découvert le monde du travail". En effet, il y effectua tout d'abord un stage au sein de notre rédaction puis, quelques années plus tard, son stage d'auditeur de justice en fin d'école de la magistrature. Un choix de coeur auquel s'ajoute une contrainte professionnelle: son statut de magistrat lui inetrdit de se présenter en région parisienne.
"Un siège, ce n'est pas une chasse gardée"
Pour cette seconde candidature à des législatives, Eric Halphen sera, notamment, opposé à la députée sortante PS Laurence Dumont, bien implantée dans la circonscription. Cette perspective ne semble pas l'effrayer. "Un siège, ce n'est pas une chasse gardée". Outre la nécessité de changement selon lui, "l'enjeu c'est de donner une majorité au parlement au nouveau président et au gouvernement parce que c'est comme ça que les réformes nécessaires pour le pays pourront être entreprises".Interview intégrale ci dessous