La start-up Lifeaz est basée à Paris mais elle choisit une usine normande pour produire son défibrillateur connecté, automatique et innovant.
Il s’appelle Clark. Il a un look plutôt séduisant pour un défibrillateur, tout en blanc alors que les appareils proposés dans ce secteur arborent habituellement un aspect plus industriel.
La jeune pousse parisienne Lifeaz a travaillé pendant quatre ans sur ce nouveau concept. La machine est autonome, connectée et permet une utilisation simplifiée.
Une fois que vous avez placé les électrodes, elle va passer en étape deux et analyser le rythme cardiaque. Elle va décider seule si un choc est indispensable ou pas, si c’est une personne qui respire et que vous vous êtes trompé, l’appareil ne délivrera pas de choc. Une fois le choc délivré, il va guider l’utilisateur avec le rythme et des instructions pour réaliser correctement le massage cardiaque."
- Johan Kalchman, co-fondateur de Lifeaz
- Maxime Turpin, technicien méthode chez Alliansys
- Thierry Diverres, responsable clients chez Alliansys)
Pour la fabrication de ses défibrillateurs, Lifeaz a choisi de travaillé avec Alliansys. L’entreprise basée à Honfleur (Calvados) possédait déjà la certification médicale européenne. L’usine est spécialisée dans le montage de carte électronique. Les composants utilisés pour Clark viennent en partie de France mais aussi du monde entier, puisque certains ne sont pas produits dans notre pays. Mais tout le reste de la production se fait lui intégralement en Normandie. Lifeaz souhaitait travailler en France pour garantir la qualité de ses appareils et une proximité avec le site industriel.
Une offre adaptée au grand public
Pour l’heure, seules les grandes entreprises, les centres commerciaux ou certains services médicaux (les pharmacies par exemple) sont équipés de défibrillateurs. Ces appareils sont assez coûteux et un peu complexes à utiliser sans aucune formation.Mais le 3 novembre 2020, Lifeaz a annoncé sa première offre orientée vers les particuliers. La version grand public de Clark est proposée à l’achat pour 999 euros ou encore à la location pour 29,90 euros par mois. L’objectif de la société est de faire entrer l’appareil dans les maisons et appartements, là où se produit la majorité des accidents cardiaques.
L’appareil a l’avantage de proposer des électrodes adaptées à la fois aux enfants et aux adultes. Il adapte automatiquement la puissance du choc au type de personne concernée.