Après trois défaites, le club normand ne parvient pas à renouer avec la victoire et va devoir lutter pour son maintien. Malgré une ouverture du score, il échoue à battre sur son terrain le club de Châteauroux, lanterne rouge de ligue 2.
"Ce n'est pas le meilleur match qu'on ait fait sur les quatre derniers mais pour autant c'est le seul point qu'on prend sur ces quatre matchs là." On se console comme on peut. Après trois revers d'affilée, le Stade Malherbe de Caen puvait espérer renouer avec la réussite ce samedi soir sur le terrain de la Berrichone, lanterne rouge du championnat. Et les premières minutes ont pu confirmer cet espoir. Pour son retour, Benjamin Jeannot est loin d'avoir fait de la figuration. L'auteur des deux buts normands de la rencontre ouvre le score de la tête à la 4e minute sur un centre de Jessy Deminguet. Mais très vite, la belle mécanique se gripe.
"J'ai encore du mal à comprendre pourquoi on ouvre le score très rapidement - ça c'est très bien - et qu'ensuite la tendance s'inverse alors qu'il ne se passe rien", déclarait Pascal Dupraz, l'entraîneur de Malherbe à l'issue de la rencontre. En moins de dix minutes, les Berrichons prennent l'avantage sur un but de Guvein Tormin à la 9e puis sur un penalty transformé par Romain Grange à la 13e minute. "Encore une fois nous avons offert deux buts à nos adevrsaires", constate tristement Pascal Dupraz, "Je ne dis pas qu'ils ne sont pas valeureux, qu'ils n'ont pas construit leur lancement de jeu mais bon, on est absent défensivement, c'est impressionnant. Si il faut marquer trois ou quatre buts pour gagner à l'extérieur, ça m'apparaît extrêmement compliqué."
Benjamin Jeannot profite d'une mauvaise passe pour remettre les compteurs "à zéro" à la 22e minute. Plus aucun ballon ne rentrera dans les filets, tant côté normand que berrichon. Châteauroux se montre pourtant plus dangereux que ses adeversaires en seconde période, mais ces derniers peuvent compter sur leur gardien. Score final : 2-2. Châteauroux reste lanterne rouge du championnat et Caen bloqué à la 14e place. A seulement cinq point du barragiste Guingamp. "Je n'étais pas venu au Stade Malherbe pour jouer le maintien mais puisque c'est mon sort, je veux l'accepter et la moindre des choses c'est de faire en sorte que j'ai l'enthousiasme nécessaire. Et surtout qu'on me laisse travailler en paix, tranquillement. Parce que ce sont aussi des opérations que je sais maîtriser."
A huit journées de la fin du championnat, le coach veut y croire (et c'est son rôle), reconnaisant "des lacunes" à son équipe tout en vantant son "état d'esprit remarquable". Prochain rendez-vous dans quinze jours, le 3 avril à d'Ornano, face à Pau, un club également en situation délicate (16e à un point de Guingamp). "D'ici là, il faut se reposer et travailler, alterner le repos, la recherche d'une fraîcheur mentale pour être fort dans le derneir sprint final, s'extirper de cette mauvaise situation pour finir mieux qu'on le fait depuis décembre."