"Liberté d'expression, liberté d'informer et d'être informés ou Stop aux violences policières" : les slogans sont partout les mêmes. La marche pour dénoncer la loi Sécurité Globale continue de grossir. Ce premier jour de confinement allégé n'a pas freiné les manifestations partout en Normandie. 

Un cortège s'est formé rapidement dès 14H30 à Caen, place de la République, ce 28 novembre. Selon les premières estimations il y a eu très vite 2000 personnes puis au fil de la déambulation, près de 5000.
 


Dans la foule, des photographes, des enseignants, des retraités, des étudiants... Tous dénoncent les dérives de la loi "Sécurité Globale" et son article 24 qui interdit de filmer les forces de l'ordre dans des manifestations. 
 


Un cortège compact a marché dans le calme, ne respectant pas toujours le parcours officiel. 
Des tirs de lacrymogène ont été constatés dans les rues piétonnes, après quelques tensions entre forces de l'ordre et manifestants. 


La confusion à Rouen


Le rassemblement n'était, au départ, pas prévu pour une marche des libertés mais pour dénoncer le nombre de postes à l'hôpital. 300 personnes environ étaient au rendez-vous, auxquelles se sont ajoutées celles mobilisées devant le rectorat, à l'appel de la CGT.
Et puis la convergence des luttes a fonctionné et la manifestation s'est ensuite transformée en marche contre la proposition de loi "sécurité globale", avec un cortège qui a s'est alors etoffé, allant jusqu'à 1000 personnes. A la tombée de la nuit, un petit noyau est resté en ville, des poubelles brûlent et des lacrymogènes répandent leur fumée. 
  A Dieppe, le samedi matin 150 personnes se sont rassemblés pour dénoncer l'article 24 et la loi qui l'accompagne.
A Cherbourg, les manifestants étaient beaucoup plus nombreux, près d'un millier.
 
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