La députée européenne LREM, ancienne maire de Saint-Contest, près de Caen, est l'invitée de ce Dimanche en politique. Pour débattre avec elle, Philippe Lefèvre porte-parole des commerçants et Sophie Leroy pour les patrons pêcheurs.
Annoncées le 24 novembre par Emmanuel Macron, les mesures d'allègment de la deuxième vague du confinement dû à la Covid19 ont été détaillées par le premier ministre ce jeudi.
Réouverture des commerces
Parmi les mesures phare, la réouverture - sous sous certaines conditions - des commerces dès ce samedi 28 novembre. Cependant le protocole sanitaire est renforcé avec un espace vital de 8 mètres carrés par client. « Je peux comprendre que certains commerçants se soient sentis sacrifiés dans ce reconfinement et que les règles de réouverture soient trop sévères mais j’observe que ça a porté ses fruits et qu’on a une circulation du virus qui est en diminution » estime Stéphanie Yon Courtin, députée Européenne, conseillère départementale (proche LREM).Autre mesure très critiquée : les restaurants, bars, et discothèques vont rester fermés jusqu’au 20 janvier. C'est une décision injuste pour Philippe Lefèvre, le président de l’Union des Métiers de l’Industrie de l’Hôtellerie (UMIH Normandie) qui représente quelque 8000 adhérents dans la région. « En quoi les cafés, les hôtels, les restaurants sont-ils responsables de la contamination de la population ? Un établissement qui ne paye pas son loyer, c’est le bail qui peut être rompu, c’est sa fermeture et ce sont des tsunamis pour les familles qui vont perdre non seulement leur établissement mais aussi leurs biens propres ».
Stéphanie Yon Courtin, Philippe Lefèvre et Sophie Leroy sont invités ce dimanche 29 novembre sur le plateau de Dimanche en politique pour débattre de ces décisions :
©France 3 Normandie
La filière pêche en difficulté avec la crise du coronavirus
Egalement invitée pour l'émission, Sophie Leroy, dirigeante de l’Armement Cherbourgeois, une société qui possède 4 Chalutiers et qui fait travailler 40 marins dans le Nord Cotentin défend les marins et patrons pêcheurs mis à mal par la pandémie du coronavirus. Sophie Leroy a dû laisser à quai 3 de ses 4 chalutiers hauturiers lors du 1er confinement au printemps dernier, le 2ème confinement a été moins préjudiciable puisque ses 40 matelots ont pû continuer à travailler mais les cours du poisson se sont effondrés. « On est à des prix très bas, moins de 2 euros le kg à la débarque. Pour continuer à écouler nos produits dit-elle, on a ouvert un site de vente en ligne sur internet «godaille.com», les poissons sont conditionnés par les marins à bord de nos navires et sont livrés en 24 heures partout en France ».