Depuis 2013, le club normand réclame un dédommagement financier à la LFP pour sa non-accession en ligue 1 alors que l'AS Monaco, dont le siège n'est pas en France, avait, lui, pu monter. L'affaire était examinée ce jeudi par le tribunal administratif de Caen.
C'est le quotidien sportif l'Equipe qui avait révélé l'affaire en novembre 2013. Les avocats du Stade Malherbe de Caen avaient un "recours gracieux" auprès de la ligue professionnelle de football pour obtenir un dédommagement. Le club normand réclamait 9 millions d'euros pour sa non-accession en ligue 1 la saison précédente, contrairement à l'AS Monaco, arrivé premier du championnat de ligue 2. Or, le siège du club monégasque n'est pas situé en France. Le SM Caen estimait donc être victime d'un préjudice.
Quelques semaines plus tard, en janvier 2014, la ligue et l'AS Monaco concluaient un accord pour que ce dernier reste domicilié en principauté, un accord à 50 millions d'euros. Cet accord fut contesté dans une lettre par les présidents de sept clubs de football: Lorient, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Lille , Paris et Caen.
Les Normands n'ont pas abandonné leur combat pusique leur requête était aujourd'hui examinée par le tribunal administraif de Caen. Mais elle semble avoir très peu de chance d'aboutir en faveur du Stade Malherbe comme le révèlent nos confrères de Ouest-France qui ont pu accéder aux conclusions du rapporteur public. Ce dernier rejette la demande du club normand au motif qu'au moment des faits, en 2013, l'obligation pour un club d'avoir son siège en France n'était pas effective (elle entre en vigueur en juin 2014). L'avis rendu par le rapporteur public est presque tout le temps suivi par le tribunal. Celui-ci rendra son jugement le 21 septembre prochain.