Acome : les sites de production de Wuhan et du Sud-Manche jouent la solidarité

L’entreprise manchoise Acome, spécialisée dans la fibre optique, est basée à Mortain-Baie Bocage. Mais le groupe compte également deux usines de câblages pour voitures à Wuhan en Chine. Deux sites qui se soutiennent pour réduire l'impact économique. 
 

L’entreprise Acome est connue en Normandie pour son site basé à Mortain-Baie Bocage, dans le Sud-Manche. Si cette usine fabrique principalement de la fibre optique, deux structures du même groupe, situées à Wuhan en Chine, conçoivent les câblages qui équipent les voitures.

Depuis le 22 janvier dernier, les sites d'Acome de Wuhan en Chine, avaient cessé leur activité et les 200 salariés qui y travaillaient étaient contraints de se soumettre à un confinement stricte.

Le 22 mars dernier, ces sites ont reçu l’autorisation des autorités chinoises de reprendre leur activité.

Pour Frédéric Briand, le responsable français de l’entreprise manchoise Acome à Wuhan, c’est un soulagement :

« Pour retrouver une capacité de production à 100%, il va nous falloir 2 semaines, mais ensuite il va y avoir beaucoup de choses à faire pour retrouver une situation stable avec les clients, explique-t-il. Il va également falloir trouver des solutions pour compenser les pertes qui sont non négligeables. Si on a gagné aujourd’hui la bataille sanitaire, il reste beaucoup à faire pour la reprise économique qui arrive. »

Pendant ces deux mois d’inactivité, l’usine de Mortain dans la Manche a réussi à apporter une aide indispensable aux sites de Wuhan. Grace à l’envoi de matériel par avion, le groupe a pu fournir les clients chinois. Aujourd’hui que la crise semble passée en Chine, Frédéric Briand se dit prêt pour un « renvoi d’ascenseur ».

Heureusement qu’ils étaient là pour nous aider et nous permettre de tenir le coup pendant cette période. Aujourd’hui la situation est un peu inversée. Si la France en a besoin, on rendra la pareille, bien entendu.


Le responsable des sites d’Acome à Wuhan essaie d'ores et déjà de trouver des solutions pour amortir l’impact économique de la fermeture de l’usine. Entre surcoûts de transport, et l’achat de matières premières pour relancer l’activité, le patron estime qu’il n’aura un avis précis sur la trésorerie qu’au mois de mai.
 
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