Le 2 juin dernier, un incendie s'était déclaré à bord du Perle, alors en révision à Toulon. Le sous-marin nucléaire va être acheminé vers Cherbourg. Une expertise déterminera s'il peut être réparé.
C'est l'un des six sous-marins d'attaque (SNA) français. Le 2 juin dernier, alors qu'il se trouvait en révision sur la base navale de Toulon, Le Perle s'était retrouvé la proie des flammes. Les soldats du feu avaient mis plus de 12 heures à éteindre l'incendie. Depuis, une expertise est en cours pour déterminer si le sous-marin peut être réparé ou non. Cellec-i va se poursuivre dans le Cotentin.
Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, Florence Parly, ministre des Armées, a en efft indiqué ce lundi 28 septembre que le Parle "va être déplacé jusqu'à Cherbourg pour achever l'expertise et nous permettre de décider, d'ici quelques semaines, s'il faut investir pour le réparer ou envisager une solution de remplacement"
L'incendie est "né d'un éclairage qui a commencé à consumer une feuille de plastiqueen vinyle qui était dans un coffret en bois" installé dans le cadre des travaux, avait expliqué début septembre le chef d'état-major de la marine Pierre Vandier. "Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire etdans quellesconditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu'il faudra trouver d'autres solutions", avait précisé le nouveau patron de la marine.
L'expertise en cours doit notamment déterminer si la "coque épaisse", un alliage épais de plusieurs centimètres et très élastique qui permet au bâtiment de résister à la pression des profondeurs, a été touchée. Si c'est le cas, le sous-marin pourrait finir à la casse. Une réparation de la portion de la coque épaisse endommagée, si elle était réalisable, signifierait le remplacement de tout un tronçon de la coque.
Un autre SNA de la même classe, le Saphir, a été désarmé en 2019 et se trouve à Cherbourg