L'enclenchement de la procédure prévue par le 49.3 par le Premier Ministre Edouard Philippe afin de faire passer la réforme des retraites a fait réagir à travers la Normandie lundi 2 mars.
La pilule ne passe pas. Après la permanence de campagne du Premier Ministre et candidat aux élections municipales Edouard Philippe attaquée au Havre, après une manifestation de près de 100 gilets jaunes au Mont-Saint-Michel, plusieurs centaines de manifestants se sont retrouvées lundi 2 mars en début de soirée à Cherbourg, Rouen et au Havre comme en témoigne sur les réseaux sociaux des photos prises par nos collègues de France Bleu et Normandie-Actu présents sur place.
L'ensemble de ses actions ont un objectif commun : dénoncer le lancement de la procédure du 49.3 par le Premier Ministre pour adopter la controversée réforme des retraites par points. Cette procédure permettra l'adoption de la réforme sans vote et a mis fin au débat qui avait lieu en première lecture.Le cortège va partir en direction de la mairie. Environ 300 personnes à #Cherbourg désormais #49al3 #retraites pic.twitter.com/P3y95kgBpT
— France Bleu Cotentin (@fbleucotentin) March 2, 2020
Devant la gare du #Havre une centaine de manifestants ont répondu à l'appel de la #CGT contre la réforme des retraites et la décision d'#EPhilippePM d'appliquer le #49.3 @76actu pic.twitter.com/vNdny4esIz
— Bouchard Murielle (@mubouchard14) March 2, 2020
Une grande journée de grève le 31 mars
Les manifestations devraient se poursuivre dans les jours qui viennent. En effet, la CGT a publié ce lundi 2 mars un communiqué de l'intersyndical (CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, FIDL, MNL, Unef, UNL) incitant les rassemblements "devant les préfectures et sous-préfectures" le mardi 3 mars.
Faute de convaincre, le gouvernement choisit la contrainte et le passage en force ! pic.twitter.com/GMDGZ6PKgt
— La CGT (@lacgtcommunique) March 2, 2020
Il précise également que se profile "une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays, mardi 31 mars, pour mettre en échec ce projet de loi ainsi que les suites si nécessaire."