Cette très belle édition (la sixième) a ravi la curiosité et les papilles des granvillais et des estivants. Depuis jeudi, ils ont pu découvrir les métiers d'antans, des vieux gréements et les spécialités culinaires de Granville !
Fermez les yeux et imaginez qu'en 1850, cent douze goélettes trois-mâts comme le Marité (44m ) faisaient vivre le port de Granville. C'est simple, pendant 400 ans, la cité corsaire fut le premier port morutier de France.
Riche de ce patrimoine, Granville veut faire partager son histoire et faire découvrir les métiers maritimes d'antans, le temps d'un week-end. Comme par exemple les explorateurs, les charpentiers de marine, les pêcheurs, les armateurs, ou encore les corsaires. A travers des expositions, des balades en bateaux et des ateliers, le public a pu tutoyer la mer d'hier .... à aujourd'hui.
Un festival culturel, social et écologique 100% granvillais
L'an dernier, ce festival avait rassemblé 50 000 personnes. Tout est orchestré par des bénévoles, comme Granville sait si bien le faire, n'est ce pas Didier Leguelinel ? Le fondateur du festival vous explique l'"esprit" du festival !L'an dernier, grâce à l'argent des consignes, le festival a pu reverser 1 700 euros à une épicerie sociale de Granville.
Le lançon, vous connaissez ? "C'est la madeleine de Granville"
Le festival se fait un malin plaisir de surprendre vos papilles. Les gourmets ont ainsi pu savourer des bulots, des huîtres, de la morue, de la daurade .... et un poisson moins connu, le lançon, remis au goût du jour par le Festival.
Pourquoi le lançon est devenu la grande fierté du Festival ?
Reportage de Stéphanie Lemaire et Adrien Marchais