Un foyer d’influenza aviaire confirmé dans un élevage de volailles de la Manche, un autre dans la faune sauvage de l’Orne. Vendredi 17 février, les autorités préfectorales ont annoncé mettre en place des restrictions.
Plusieurs dizaines de volailles d'un élevage non-professionnel ont été abattues par précaution, jeudi 16 février, sur la commune de Saint-Laurent-de-Terregatte dans la Manche. D'après la préfecture, le choix s'est imposé "au regard des enjeux pour la filière volailles dans le département et du risque de diffusion du virus dans d’autres élevages".
La présence du virus d’influenza aviaire, hautement pathogène, a finalement été confirmée hier, vendredi 17 février.
La préfecture de la Manche met donc en place des zones de protection et de surveillance, dans un rayon de 3 et 10 kilomètres, autour de l’établissement contaminé.
Au total, 12 communes sont concernées par ces restrictions. Il y est par exemple interdit de transporter des volailles ou oiseaux captifs.
Un cas détecté sur un cadavre de mouette
Dans l'Orne, l’alerte a été donnée le 7 février, suite à la découverte d'un cadavre de mouette rieuse sur la commune de Boitron. Une semaine plus tard, un laboratoire a confirmé la présence du virus d'influenza aviaire hautement pathogène.
D'après un arrêté préfectoral en date du 15 février, une zone de contrôle temporaire est mise en place pour au moins trois semaines, dans un rayon de 20 kilomètres autour.
Plusieurs mesures s'appliquent dans 97 communes, entre autres : "recensement des exploitations et des détenteurs d’oiseaux présents", "interdiction des rassemblements d'oiseaux vivants", "restrictions sur les mouvements des palmipèdes, du gibier à plumes et des appelants volatiles"...
Dans les deux cas, les autorités rappellent que "la consommation de viande, de foie gras et d’œufs ne présente aucun risque pour l’homme."