Pêche et Brexit : La France annonce des mesures de rétorsion à partir du mardi 2 novembre

Le bras de fer se poursuit entre la Grande-Bretagne et la France autour de la pêche. En Normandie, c'est la question des licences délivrées par Jersey qui pose problème. Faute d'avancées significatives, des mesures de rétorsion seront mises en place le 2 novembre.

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Après des mois de menaces, le gouvernement semble prêt à les mettre à exécution. Ce mercredi 27 octobre, le porte-parole Gabriel Attal a annoncé que des mesures de rétorsion entreraient en vigueur à partir du mardi 2 novembre (faute d'avancées significatives d'ici là). Deux séries de mesures sont envisagées. La première, applicable dès la semaine prochaine, consiste en "des contrôles douaniers et sanitaires systématiques sur les produits débarqués (en France) et l'interdiction de débarquement de produits de la mer (...) avec des contrôles sur les camions."

La seconde série de mesures concerne les îles anglo-normandes, "avec notamment des mesures énergétiques qui ont trait à la fourniture d'électricité". Ainsi, le cable alimentant Jerey en électricté part de Pirou dans la Manche. Dès le printemps dernier, la ministre de la mer, Annick Girardin avait brandi cette menace. Au mois de septembre, à moins de deux semaines de la fin des négociations sur la pêche, les professionnels normands avaient organisé une manifestation...à Pirou. Au début du mois, Clément Beaune, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, rappelait, au micro de notre confrère Jean-Jacques Bourdin, que l'accord négocié par Michel Barnier couvrait notamment l'exportation d'énergie. "On peut réguler les flux. Réduire la livraison, c'est possible".

Le détail de ces mesures de rétorsion doit être communiqué "dans les prochaines heures ou les prochains jours".  La France ne "laissera pas la Grande-Bretagne s'essuyer les pieds sur l'accord Brexit", a affirmé Gabriel Attal ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres.

"Ce que nous constatons aujourd'hui, c'est qu'il manque quasiment 50 % des licences auxquelles nous avons droit. C'est une situation qui n'est pas acceptable et je le dis clairement, notre patience atteint ses limites", a-t-il encore souligné. Selon le gouvernement français, Londres et Jersey ont accordé au total un peu plus de 200 licences définitives, alors que Paris en réclame encore 244.
 

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