A moins de trente jours de l'échéance du 31 octobre du Brexit souhaité coûte que coûte par le Premier Ministre Boris Johnson, le 5ème sommet annuel des îles anglo-normandes a fait le point ce vendredi 4 octobre à Cherbourg-en-Cotentin sur des sujets communs, en premier lieu, la pêche.
C'est un sommet qui permet d'aborder les sujets d'actualité les plus stratégiques pour les relations entre les îles anglo-normandes, la Manche et plus généralement la Normandie.
Le sommet annuel des îles anglo-normandes avec la Manche et la Normandie s'est tenu ce vendredi 4 octobre à la Cité de la Mer à Cherbourg-en-Cotentin.
A l'ordre du jour bien sûr, le Brexit, qui ne sera pas sans conséquences sur la vie quotidienne des îles, surtout en cas de Brexit dur.
Quels accords de pêche après le Brexit ?
- La pêche avec Jersey est définie par les accords de la Baie de Granville en cours de révision et remis en question aujourd'hui par les pêcheurs jersiais. Les élus espèrent les maintenir.
- La pêche avec les eaux du bailliage de Guernesey est plus incertaine avec l'absence d'accords pour remplacer la convention de Londres caduque en cas de Brexit. Les élus espèrent trouver pour ces eaux un accord similaire à ceux de la Baie de Granville.
Et pour la débarque ?
A ce jour, 80 % de la pêche jersiaise est débarquée à Granville et 70 % de la pêche de Guernesey est débarquée à Dielette ou Cherbourg. La crainte est de ne plus pouvoir débarquer des produits de la pêche transformés, l’augmentation des taxes et pour le baillage de Guernesey, ne plus pouvoir débarquer à Dielette.En cas de Brexit, la Région Normandie souhaite que les Ports de Granville, Cherbourg et Barneville Carteret restent des ports de débarque pour les produits des Îles Anglo-Normandes.