Meurtre au Mont Saint Michel : un prêtre exorciste au cœur de l'enquête policière

Un homme retrouvé mort avec un trou dans le crâne, un prêtre exorciste et le Mont-Saint-Michel en toile de fond : tous les ingrédients d'une bonne histoire policière sont réunis. Un scénario idéal pour la série de France 3 "Meurtre à...", en tournage actuellement en Normandie.

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Parfois la nature donne un coup pouce pour planter le décor. En Normandie, la pluie, diront certains esprit chagrins, fait partie du paysage où le soleil est un intrus. Mais pour le Mont-Saint-Michel, nul besoin d'artifice. Il est un décor sans nul autre pareil. Et même plus. "C'est un personnage", tranche immédiatement la réalisatrice Marie-Hélène Copti, "C'est comme s'il nous regardait, comme s'il regardait les personnages. "

La pluie, elle, qui ruisselle ce jour-là sur l'équipe de tournage, emmitouflée dans des cirés, n'est là que pour parfaire l'ambiance, lourde et pleine de mystère. Une atmosphère digne d'un roman policier. A moins qu'il ne s'agisse d'un conte fantastique. Car au plus profond du Mont bat comme un coeur sa légende, celle du Prélat Aubert, pas encore saint, dont le front fut marqué par l'archange Saint-Michel. L'homme de foi, qui croyait jusqu'ici à une intervention du malin, comprit alors sa méprise et se résolut à bâtir une église sur le Mont, comme le lui avait demandé à plusieur reprises l'envoyé divin.

Un prêtre "qui n'est pas conventionnel"

Plus d'un millénaire plus tard, le corps d'un ouvrier est découvert avec le crâne transpercé de part en part. Peu avant son décès, l'homme, se croyant possédé par le diable, a rendu visite à un prêtre de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, un prêtre au ministère un peu particulier. "Ce n'est pas n'importe quel prêtre", explique son interprète, le comédien Anthony Delon, "C'est un prêtre qui a voyagé à travers le monde et qui revient chez lui après 30 ans d'absence. Il a une personnalité assez complexe mais c'est quelqu'un qui est très ouvert. Et qui n'est pas conventionnel". Il est vrai que les exorcistes ne courent pas les rues, ni les églises. 

Tout est réuni pour éveiller la curisiosité voir la suspiscion des gendarmes caennais venus enquêter. Et pour capter l'attention des télespectateurs qui découvriront prochainement sur France le 79e épisode, déjà, de la série "Meurtre à ...". L'équipe de tournage a posé ses valises et caisses de matériel en Normandie durant tout le mois de juin. "Tourner au Mont-Saint-Michel, ce n'est pas simple", reconnait la réalisatrice Maire-Hélène Copti, "C'est une grande logistique parce qu'il ya beaucoup de monde, parce que ce n'est pas pratique, ça n'a pas été fait pour ça." Avant d'ajouter dans un grand sourire :"Mais c'est extraordinaire : on a des points de vue de folie, c'est magique."

Si Anthony Delon estime qu'un acteur doit "être impérméable au décor", son collègue, Benoît Michel, qui interprète l'un des deux gendarmes enquêteurs, n'est pas du tout insensible à la magie naturelle des lieux. "Dès qu'on rentre dedans, il y a une énergie directe qui nous imprègne, ça nous nourrit à fond, nous les acteurs", juge le comédien, "Quand tu es dans un lieu chargé d'histoire, ça fait un truc, on le sent physiquement. On le ressent aussi sur le travail des décorateurs dans les studios mais là, c'est vivant. Il y a une histoire. On le sent."

"Le diable fait partie de la légende du Mont"

L'équipe de "Meurtre à..." n'est pas la première à se casser les dents sur le Rocher. Mais le jeu en vaut la chandelle. "Tous les "Meurtres à..." s'appuient toujours sur une légende. Nous on s'appuie sur la légende du Mont-Saint-Michel pour faire notre histoire. Le diable fait partie de la légende du Mont", souligne la réalisatrice, qui dit s'être inspirée de l'adaptation du Nom de la Rose (roman d'Umberto Ecco) par Jean-Jacques Annaud. "Quand ils arrivent au monastère, on sent qu'il y a un poids, il y a du regard et moi, j'ai envie de ça."

Du regard, du mystère, et une frontière volontairement floue entre réalité et fantastique. Pour l'équipe du film, pas question de lever le voile du mystère. "On a envie de s'amuser avec ça. L'idée c'est de jouer avec les forces du mal. On a un prêtre. Il faut qu'on y croit", s'amuse Maire-Hélène Copti. A moins que ce que l'on prenne pour du paranormal ne s'apparente à quelque chose de plus profond. "Il y a un côté spirituel que je trouve intéressant de défendre dans notre époque où la spiritualité disparaît un petit peu. C'est bien d'en parler", indique le comédien Benoît Michel; Le mystère reste entier. Réponse dans quelques mois sur vos écrans.
 

 

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