EDF a officiellement demandé au ministère de l'Energie d'étendre de 36 mois, soit jusqu'au 11 avril 2020, le délai de mise en service de l'EPR.
Début septembre, EDF annonçait une mise en service de l'EPR de Flamanville "au quatrième trimestre 2018". Problème: "le décret autorisant la création de l'installation nucléaire de base dénommée Flamanville 3, comportant un réacteur nucléaire de type EPR, sur le site de Flamanville" a été publié le 11 avril 2007 pour une autorisation valable pendant 10 ans.
Ce mardi, l'AFP a pu consulter une lettre dans dans laquelle EDF demande officiellement au ministère de l'Energie d'étendre de 36 mois, soit jusqu'au 11 avril 2020, le délai de mise en service de l'EPR de Flamanville. L'électricien s'y engage aussi à étudier "l'unique hypothèse" de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Dans une réponse écrite, la ministre de l'Energie Ségolène Royal a répondu que "le dépot effectif de cette demande" de fermeture de Fessenheim, contrepartie obligatoire à la mise en service de l'EPR, "ne dépasse pas l'échéance de la fin du mois de juin 2016".
Le 28 septembre dernier, en marge de la réunion de la Commission Locale d'Information de Flamanville, Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace, déclarait que, selon des informations collectées auprès de sources porches du chantier, la mise en service de l'EPR pourrait intervenir en 2019.