La quatrième classe de la petite école de Tonneville menace d'être supprimée. Les parents protestent et plantent les tentes.
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La scène a de quoi surprendre. Demain, c'est la rentrée et pourtant, des tentes sont "plantées" au beau milieu de la cour de récré de l'école élémentaire et primaire de Tonneville, près de Cherbourg.
71 élèves? 75 élèves?
Les parents ont décidé de reprendre la mobilisation contre la possible fermeture d'une classe au sein de l'école. L'inspection académique prétexte que l'école ne compte que 71 élèves et peut donc fonctionner avec seulement trois classes et non quatre, comme c'est le cas actuellement. Les parents ne sont pas d'accord. Selon eux, il y a 75 élèves au sein de l'établissement. De plus, la suppression d'une classe va entraîner des sur-effectifs et surtout, des classes multi-niveaux. En effet, si la suppression de la quatrième classe est actée, une classe de trois niveaux sera mis en place, ce qui risque de nuire à la qualité de l'enseignement et faire chuter le nombre d'inscription.
Tentes, flyers et escargots
Les parents comptent donc occuper l'école. Ils ont monté six tentes au beau milieu de la cour lundi soir. Mercredi 2 septembre, jour où la décision sera prise, les réfractaires organiseront une opération escargot au niveau de la route menant à l'usine Areva et distribueront des flyers pour sensibiliser les riverains à leur cause.
