Le gouvernement a demandé une étude sur l'hydrolien, a annoncé mercredi le ministre de la Transition écologique Nicloas Hulot, soulignant que cette énergie restait encore très chère. Les hydroliennes sont des turbines sous-marines qui produisent de l'électricité grâce aux courants.
"On doit donc envisager des appels d'offres commerciaux, continuer la recherche et le développement de ces technologies en accompagnant les différents acteurs notamment dans le cadre des coopérations internationales", a-t-il poursuivi."Et c'est dans cette perspective, pour identifier précisément le potentiel de l'énergie hydrolienne qu'avec l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) nous avons demandé une étude complémentaire", a conclu le ministre.
En ce qui concerne l'éolien en mer, le gouvernement a lancé des négociations sur les tarifs de rachat d'éléctricité des six premiers projets de parcs au large des côtes françaises. "Nous allons nous réunir avec le Premier ministre dans quelques jours à ce sujet", a indiqué Nicolas Hulot. Mardi 12 juin, des industriels du secteur et des élus locaux ont tiré la sonnette d'alarme aux assises des Energies Marines Renouvelables à Cherboug.
Annuler les appels d'offres et les relancer dans la foulée
"Les coûts de cette technologie ont baissé fortement au cours des dernières années et nous souhaitons que l'Etat, qui est totalement engagé pour le développement de cette filière, évidemment puisse bénéficier de ces économies pour lancer encore plus de projets", a-t-il rappelé. En cas d'échec des négociations, le gouvernement veut annuler les appels d'offres pour pouvoir en relancer dans la foulée. Un amendement en ce sens a été déposé dans le cadre de la nouvelle lecture à l'Assemblée nationale du projet de loi "pour une relation de confiance avec le public" et il a été adopté par les députés.