A vos marques, prêts, comptez ! En ville ou à la campagne, les Normands sont invités à comptabiliser les oiseaux lors du week-end du 26 et 27 janvier.
Mésanges, merles, tourterelles, moineaux… Le Groupe ornithologique normand (GONm) propose aux particuliers de compter les oiseaux le samedi 26 ou dimanche 27 janvier.
Une science participative
Comme chaque hiver, l'association le GONm fait appel aux Normands pour faire l’inventaire des espèces présentes dans la région.« C’est une science participative dont le but est de sensibiliser la population à la faune qui l’entoure », raconte le coordinateur de l’enquête régionale Nicolas Klatka.
Pour ce passionné de nature, il s’agit de « reprendre contact avec les oiseaux, "nos voisins discrets" », en permettant au grand public de devenir observateur.
Ce 16ème comptage permettra d’établir des statistiques régionales et de transmettre les données normandes à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), utiles à son enquête nationale.
« Un peu moins de 40 000 oiseaux dans nos jardins »
Pour cette enquête, le GONm espère réunir « plus de 2000 participants », précise Nicolas Klatka.L’année dernière, 1941 Normands (pour 1517 jardins), ont pris part au comptage. La 15ème édition a battu des records, avec une forte participation dans le Calvados (661 compteurs).
« Un peu moins de 40 000 oiseaux ont visité nos jardins », c’est ce qui ressort du bilan de l’année 2018.
Parmi les trois espèces les plus fréquentes en Normandie, le merle noir arrive en tête. Viennent ensuite la mésange charbonnière et le rouge-gorge familier.
Faire le pied de grue
Pour participer, il suffit de déterminer un lieu d’observation (jardin, parc, cour) et de compter les volatiles aperçus en une heure d’observation. Si une mangeoire est à proximité, c’est encore plus simple pour attirer les oiseaux.Les mouettes, corbeaux ou encore les buses qui survolent ne sont pas à comptabiliser, « sauf s’ils se posent ou se perchent dans les limites du territoire » défini, précise le GONm.
Suivez le guide
Cette année, pour éviter tous risques de confusion, le GONm met à disposition un guide d’identification. Il permet de mieux distinguer les espèces selon leurs caractéristiques physiques.Les volontaires peuvent télécharger en ligne le formulaire de comptage.
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