L’opération de fouille a eu lieu le jeudi 21 juillet au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe d’Alençon. Après une suspicion de présence d'explosifs en détention, tous les doutes ont été levés. Le syndicat Force Ouvrière appelle l’Etat à prendre des mesures en urgence.
Ce jeudi 21 juillet 2016, au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, une opération anti-terroriste a été déclenchée au sein de l'établissement. La cause ? Une suspicion de présence d'explosifs dans quelques cellules de détenus. Une opération de fouille a donc été organisée.
Sur place, les chiens de l'équipe cynophile ont marqué l'arrêt à deux reprises devant la cellule d'un détenu. La procédure veut qu'une seconde équipe cynophile soit dépêchée pour confirmer ou infirmer la présence d'explosifs. L’équipe d’intervention n’a finalement trouvé aucun engin explosif mais des armes artisanales et un plan de la prison.
Le personnel pénitencier craint le scénario d’une prise d’otage de plusieurs surveillants par un détenu qui se ferait exploser. Le syndicat Force Ouvrière tire donc la sonnette d’alarme. Dans un communiqué, il demande aux responsables politiques de « prendre des mesures en urgence » et craignent de devenir les prochaines cibles, « que demain un personnel de l'administration pénitentiaire vienne augmenter la longue liste des victimes d'actes terroristes. »