Le haras du pin accueillait le concours national de l'âne normand, une espèce menacée de disparition et qui a pourtant rendu bien des services dans nos campagnes par le passé.
Avec le mouton de l’Avranchin, le cochon de Bayeux ou le Percheron, c'est l'une des races patrimoniales normandes. "Les ânes normands c'est la première race d'âne qui a été reconnue en France, c'est le plus petit de toutes les races, c'est un animal qui était utilisé partout en France et notamment en Normandie", explique Robert Hind, vice président de l'association des ânes normands. De la fin du XIXème siècle jusqu'aux années 60, l'animal permis le transport du lait des champs jusqu'à la laiterie de la ferme.
Mais celui-ci pourrait n'être un jour qu'un lointain souvenir. Une trentaine de naissances, seulement, sont recensées chaque année. Ce weekend avait lieu au haras du Pin, le concours national de la race, un moyen d'assurer la préservation de l'espèce en "accréditant", en quelque sorte", les reproducteurs. A ce jour, il n'en resterait plus que douze pour assurer la pérennité de la race.
Reportage de Damien Migniau et Marion Lompageu
Intervenants:
- Robert Hind, vice président de l'association des ânes normands
- Emmanuel Boudeheu et Gladys Heude, agriculteurs