Dialogue entre apiculteur et agriculteurs dans le Perche

L'utilisation des pesticides divise souvent les apiculteurs et agriculteurs. Dans le Perche (61), un apiculteur a décidé de convaincre les céréaliers environnants de l'utilité des abeilles au bord de leurs champs. Fini la bataille entre les gentils et les méchants, l'heure est au dialogue. 

" Mon premier souhait est de ne pas opposer le monde agricole et apicole. En fait, on a le même désir, avoir de belles cultures et que ces cultures-là donnent de la graine pour pouvoir se nourrir après".


Patrick Cholet est un apiculteur pèlerin, optimiste. Tout autour de Bellême, il est parti à la rencontre des agriculteurs susceptibles d'accueillir ses ruches. Au fil du temps et des discussions, il a réussi à tisser un maillage d'environ 400 ruches. 

C'est comme ça qu'il a commencé à travailler avec Christophe d'Aillières, céréalier dans la Sarthe. Depuis 7 ans, celui-ci pratique la culture avec conservation des sols. Pas de labour et de tracteur dans ses champs, les vers de terre travaillent pour lui en sous-sol. Pour polleniiser ses plantes,  il a choisi la méthode naturelle.

" Le fait d'avoir des abeilles qui soient présentes et qui arrivent à produire, c'est aussi pour moi un indicateur de bonne santé du système, c'est-à-dire que s'il fait du miel, c'est que les abeilles sont bien et que je devrais le retrouver sur ma production"


Une culture bien pollenisée peut produire de 8 à 10% de plus. Les agriculteurs ont aussi  un intérêt économique à maîtriser les traitements de leurs cultures en présence des abeilles. En tout cas,  la présence des ruches dans ses parcelles ne donnent pas de travail supplémentaire à Christophe.


Reportage Sabine Daniel et Cyril Duponchel: 



 
 
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