La direction de Le Chameau envoie ses émissaires pour liquider l'usine de Cahan

Le 23 octobre dernier, les salariés du fabricant de bottes Le chameau à Cahan ont appris que la production allait être délocalisée au Maroc. Les négociations du "plan de sauvegarde pour l'emploi" ont commence avec pour seule perspective le licenciement de tous les salariés.

Pendant plusieurs semaines, leur patron ne leur a pas donné signe de vie. Quand ils ont enfin eu de ses nouvelles, celles-ci étaient vraiment mauvaises. Les salariés de l'usine Le Chameau à Cahan dans l'Orne, ont appris le 23 octobre dernier qu'ils se retrouveraient sans emploi d'ici quatre mois. La production va être délocalisée sur le site de Casablanca, au Maroc. 

Ce mardi, deux cadres supérieurs embauchés par la direction de Le Chameau, se sont déplacés à Cahan pour rencontrer les salariés. "Je suis mandaté par la direction de l'entreprise et de ses actionnaires pour gérer cette opération", a déclaré laconiquement Jean-Philippe Dubs à notre équipe.

Cette opération, c'est le licenciement des 55 personnes travaillant sur le site ornais. Les négociations du plan de sauvegarde pour l'emploi ont commencé ce lundi à Paris. Une perspective à laquelle les salariés ne veulent pas se résoudre. Mais l'émissaire de la direction l'affirme: "on est dans l'inexorable déclin du Made in France qui coûte trop cher". Pour le moment, la proposition faite aux salariés consiste en un licenciement assortie d'une indemnité correspondant à 6 mois de salaire brut.


Reportage de Rémi Mauger et Pauline Latrouitte
Intervenants:
- Jean-Philippe Dubs, directeur-adjoint Le Chameau
- Patrice Brehier, agent de maintenance Le Chameau
- Pascal Maillet, ouvrier monteur Le Chameau

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité