Nonant-le-Pin: les opposants à GDE vont porter plainte pour diffamation

Jacques Carles, porte-parole des opposants au centre d'enfouissement des déchets de Nonant-le-Pin, était l'invité de votre édition régionale ce mardi midi. La veille, Hugues Moutouh, directeur général délégué de GDE, les avait qualifiés de "bande de voyous".

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Ce lundi, alors que GDE souhaitait relancer l'activité de tri de son site de Nonant-le-Pin, la préfète de l'Orne a pris un nouvel arrêté d'interdiction qui a suscité la colère du directeur délégué général de l'entreprise. Interviewé par une de nos équipes, Hugues Moutouh a déclaré que "Au bout d'un moment, il va falloir que l'Etat cesse de se conduire comme le complice d'une bande de voyous agissant dans l'illégalité".

Jacques Carles, porte-parole des opposants au centre d'enfouissement des déchets de Nonant-le-Pin, était invité à réagir ce mardi midi dans votre édition régionale. Il n'a pas manqué de fustiger ces propos, annonçant que "un bon nombre de personnes qui luttent contre cette décharge vont porter plainte pour diffamation: ce sont des citoyens, pas des voyous".

Sur le fond, Jacques Carles a également brocardé le directeur général délégué de GDE estimant que "Monsieur Moutouh prophère des mensonges énormes et il ne faut pas accepter que ces mensonges soient prophérés plus longtemps, c'est inadmissible !"; Le porte-parole des anti-GDE a déclaré que la reprise d'une activité de tri sur "un site en piteux état" constituait "un véritable risque pour l'environnement". Il a également rappelé qu'une quarantaine de non-conformités avaient été relevées sur le site par la mission d'inspection des sites classés début septembre.

Enfin, concernant la question de l'accès sécurisé au site de Nonant-le-Pin, au coeur de l'arrêté d'interdiction pris ce lundi, il a insisté sur le fait que ce sujet était loin d'être une nouveauté: "Il était prévu dans l'arrêté de prescription (...) Cet accès sécurisé n'a jamais été fait, nous l'avions signalé au précédent préfet en janvier 2014 mais il n'y a qu'une inspection des sites classés qui peut le prendre en compte. C'est ce qui a été fait en septembre".

Interview intégrale de Jacques Carles

 

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