Le ministère de l'Agriculture vient de placer le territoire national au niveau "élevé", concernant le risque de grippe aviaire. Des mesures de protection sont mises en place pour les élevages avicoles, mais elles concernent aussi les particuliers détenteurs des poulaillers.
C'est le cauchemar des exploitants d'élevages avicoles, mais la grippe aviaire touche aussi les animaux de basse-cour. Quand la menace se fait plus précise, il est indispensable de prendre des précautions, pour éviter la propagation de la maladie.
🇪🇺🐣 #Influenza aviaire en Europe : comment protéger les populations humaines ?
— SIMV (@SIMV_RP) December 15, 2023
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Risque élevé sur l'ensemble du territoire
Et celle-ci voyage rapidement à vol d'oiseau. Un deuxième foyer vient d'être confirmé dans un élevage de dindes de la Somme et un autre dans le département du Morbihan.
Le ministre de l'Agriculture a décidé par arrêté du 4 décembre 2023 de relever le niveau de risque "modéré" à "élevé" sur l'ensemble du territoire. Une mesure qui renforce l'arsenal de protection des élevages professionnels, mais qui incite fortement les particuliers qui possèdent un poulailler à se montrer vigilant.
Que faire quand on possède un poulailler ?
La première des choses à faire est de protéger ses animaux dans le poulailler en mettant en place des filets, afin que vos poules ne soient pas en contacts avec des oiseaux sauvages. Il faut également sécuriser l'alimentation et l'abreuvement des oiseaux et gallinacés.
Évitez de transporter vos volailles et si vous devez le faire, protégez votre véhicule au moyen de bâches ou équivalents, pour empêcher la perte de plumes et duvets.
Le risque élevé face à la grippe aviaire prévoit tout un arsenal de mesures restrictives. Les rassemblements de volailles et d'oiseaux captifs, les compétitions de pigeons sont interdits jusqu'au 10 avril 2024.
Ces mesures sont accompagnées d'une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages commerciaux et non commerciaux. L'arrêté précise que "chaque détenteur se doit de rester vigilant et veiller régulièrement à l'état de santé de ses oiseaux". En cas d'apparition de symptômes cliniques ou baisses de production, il est conseillé de contacter un vétérinaire ou les services de l'État.