Le parapente est un sport en vogue, surtout l'été. Mais c'est un sport risqué. Le 9 juillet, un homme a été victime d'un accident mortel dans l'Eure. Si les écoles de parapente apprennent les règles indispensables à la pratique de cette activité. Il s'agit d'un sport "libre" qui n'est pas encadré.
Prendre son envol, c'est bien, mais mieux vaut avoir conscience des risques. Le parapente est un sport dangereux. Le 9 juillet, un homme de 59 ans a perdu la vie, alors qu'il pratiquait du parapente dans le Marais-Vernier (Eure). Les causes de l'accident ne sont pas encore connues. La gendarmerie a ouvert une enquête.
"Voler en parapente et décoller, ce n'est pas si difficile, mais [...] souvent les gens ne connaissent pas les contours de l'activité et tous ses dangers". Ce sont les mots de Denis Chouraqui, un pilote expérimenté qui a fait la première traversée Granville - îles Chausey en parapente.
Maîtriser sa voile et connaître les conditions du vent
Le "brevet initial" de parapente s'obtient au bout de quarante heures de formation. Mais il faut plusieurs mois de pratique pour bien maîtriser sa voile et devenir véritablement "pilote". Pour le moment, il n'y a aucune obligation de durée de formation.Hervé Gabet est instructeur depuis 20 ans à l'école de parapente Plaine Altitude. Il donne le meilleur de lui-même pour proposer "une formation la plus complète possible" et ne pas lâcher les pilotes "trop tôt dans la nature". Il constate que globalement les parapentistes "sont plutôt prudents". Toutefois l'évolution du matériel peut jouer des tours. "Comme la sécurité passive est accrue, des pilotes se permettent de voler dans des conditions aérologiques peut-être un peu plus turbulentes", remarque-t-il.
Les pratiquants le rappellent : pour voler, il est indispensable de bien connaître les conditions de vent. Et tous mettent l'accent sur la formation aux situations d'urgence et notamment sur l'usage du parachute de secours.
Reportage de Mathieu Bellinghen et Valentin Le Roux