Fécamp : sensibilisation au cyberharcèlement dans un collège

Le rectorat envoie dans les établissements de l'académie de Seine-Maritime les membres de l'Equipe Mobile de Sécurité. Ils tentent de libérer la parole des adolescents pour qu'ils ne sentent plus seuls face à toutes les formes de harcèlement, et plus particulièrement sur internet. 

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Sensibiliser contre le cyberharcèlement. C'est l'un des chevaux de bataille du rectorat de Seine-Maritime. L'Equipe mobile de sécurité intervient régulièrement dans les établissements scolaires pour aider les adolescents à faire face au harcèlement. Ce mardi 14 mars, un intervenant, Mehdi Chati était en déplacement dans un collège de Fécamp. 

Retrouvez ci-dessous le sujet de Jean-Marc Pitte et Jean-Luc Drouin

Avec une interview des élèves, de l'intervenant Mehdi Chati, agent de l'équipe mobile de sécurité du rectorat. Un sujet de JM Pitte et Jl Drouin.

Multiplication des initiatives pour sensibiliser...

Une journée de lutte contre le cyberharcèlement, le Safer Internet Day ("Journée pour un internet plus sûr") a été instituée le 8 février 2016. Il s'agit d'une initiative de la Commission européenne, mise en oeuvre par le ministère de l'Education nationale. Les deux premières éditions ont été l'occasion de sensibiliser davantage à ce phénomène et d'informer les jeunes sur les risques présents sur les réseaux sociaux.

61% des victimes ont des pensées suicidaires

40% des élèves du secondaire avoue avoir subit des agressions en ligne selon des chiffres de e-enfance, une association de protection des mineurs face aux dérives d'Internet. Parmi les personnes harcelées, 61% des élèves admettent avoir des pensées suicidaires. Le cyberharcèlement serait la cause de 3 suicides par an chez les adolescents. 

Un encadrement toujours insuffisant

L'article 222-33-2 prévoit une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30 000€ d'amende pour tout harcèlement.  Pourtant dans les faits, les autorités ne sont pleinement formées pour ce genre de situation. Dans une tribune publiée sur le site de StreetVox, Johanna Benamrouche, membre du collectif Féministes contre le cyberharcèlement, suggère six mesures pour pallier aux insuffisances des institutions face au cyberharcèlement : former les personnels de police et justice, faire pression sur les réseaux sociaux... 

Que faire en cas de cyberharcèlement ?

Deux numéros d'écoute existent. La ligne Jeunes Violences Ecoute, au 0808 807 700, vient en aide aux jeunes victimes d'agressions, racket et harcèlement. Le numéro de Net Ecoute, au 0800 200 000, répond aux mineurs qui rencontrent des problèmes dans leurs usages d'Internet.  

Si des photos et/ou des vidéos compromettantes ont été publiées à votre insu sur internet, il est possible de saisir la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés). 

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