Anthony Delaplace " Remporter une étape sur le Tour, le rêve de tout coureur"

Mikaël Cherel (Ag2r La Mondiale) et Anthony Delaplace (Bretagne-Séché Environnement) sont les deux normands qui ont débuté le 102ème Tour de France ce samedi. A quelques heures de la première étape, nous avons recueillis les impressions du jeune et expérimenté Anthony Delaplace. Interview.

A seulement 25 ans, le jeune coureur de Valognes (Manche), participe à son cinquième Tour de France consécutif au sein de l'équipe Bretagne-Séché Environnement. Juste avant de s'élancer pour le contre-la-montre à Utrecht (Pays-Bas), il s'est confié à nous.

FR3: Quel est votre état de forme avant ce Tour de France 2015?

Anthony Delaplace: "J'aborde ce Tour très sereinement, je ne suis pas trop stressé. J'ai maintenant l'expérience des grandes compétitions malgré mon jeune âge et j'arrive à me dire que c'est une course comme autre même si l'ambiance est particulière.Le fait d'être dans les trois premiers sélectionnés m'a aidé pour faire une bonne préparation et cela fait toujours plaisir de voir que l'équipe me fais confiance.

 

Quelles sont vos craintes?

A.D: La principale est surtout la chute qui peut intervenir lors de la fameuse première semaine avec beaucoup d'étapes plates et exposées au vent en Belgique et aux Pays-Bas. J'ai déjà donné en 2012 (abandon lors de la septième étape) et c'est la pire chose de quitter la course ainsi...

Vous êtes (vite) devenu l'un des cadres de l'équipe. Quel sera votre rôle pendant ces trois semaines?

A.D: Je dois être le plus à l'avant possible pour essayer de l'emporter, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans le peloton. Je devrais aussi placer Eduardo Sepulveda, notre leader, à de bonnes places dans le peloton pour les arrivées mais surtout pour le replacer au pied des cols. Avec Brice Feillu et Pierrick Fedrigo nous allons l'aider un maximum. J'ai acquis une certaine place qui me permet de dire ce que je pense. Personnellement je vise une étape, Brice (Feillu) le maillot à poids et Eduardo (Sepulveda) une place dans les 20 premiers.

Quel est l'ambiance à Utrecht pour ce grand départ?

A.D: On ressent quelque chose d'impressionnant venant du public, une attention jamais vue auparavant. Il y a de très nombreuses pistes cyclables que l'on utilisent beaucoup pour les entraînements. Les gens sont beaucoup plus respectueux qu'en France, jamais un automobiliste français ne nous laissera passer comme ils le font ici. On ne les dérange pas donc ils aiment les cyclistes.

Quelles seront les clefs pour réaliser une bonne course ?

A.D: Il ne faudra pas perdre de temps la première semaine avec toutes les difficultés: les pavés, les arrivées avec des côtes... Mais il faudra être attentif dans les Pyrénées et surtout pour la troisième semaine dans les Alpes, sans oublier le contre la montre par équipes. 

Quels sont les conseils du bas-normand pour les étapes dans la région?

A.D: Ce sera deux belles étapes. Je connais bien le départ depuis Livarot et ce sera casse-pattes jusqu'à Fougères. L'arrivée au Havre de la veille sera très exposé au vent, il faudra se méfier. J'essayerai d'être à l'avant comme en Bretagne pour montrer le maillot dans cette ambiance qui sera forcément particulière.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour votre cinquième Tour de France?

A.D: De la réussite et de finir (rires). Il ne faut pas que je chute surtout et de remporter une étape, le rêve de tout coureur..."

Florent Turpin fait le point à Utrecht:
 

 

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