Véritable fléau pour les citadins, la présence de plus en plus importante de ces oiseaux est un casse tête pour les municipalités de Seine-Maritime
Pas de solution miracle
Il a fallu moins de trente ans pour que le goéland abandonne le bord des falaises pour venir s'installer en ville. Là il fait chaud et où il y a de quoi manger tous les jours !Résultat : des milliers d'oiseaux et des centaines de nids colonisent les toits des maisons et des immeubles occasionnant des nuisances et des problèmes d'hygiène.
Mais se débarrasser du goéland argenté n'est pas simple. D'abord parce qu'à défaut d'être en voie de disparition, c'est une "espèce protégée". Donc pas touche.
Reste les œufs sur lesquels on peut agir en les recouvrant d'un liquide spécial pour les neutraliser. Appliqué à main dans les nids par des spécialistes de l'escalade, cette méthode de stérilisation coûte cher pour un résultat jugé moyen par certains experts. Même si, comme à Trouville, on a remplacé les escaladeurs par un drone.
A Etretat, la municipalité a fait le choix de …ne rien faire ! Seule hic de la méthode : que les touristes ne donnent pas de la nourriture aux voraces goélands.
A Fécamp on étudie une autre piste. Celle qui consiste à renvoyer les envahisseurs d'où ils viennent, c'est-à-dire dans les falaises. Reste à définir comment…
VIDEO : le reportage France 3 Le Havre-Baie de Seine d'Emmanuelle Darcel, Laurent Lagneau et Nagib Benguezala avec les interviews de :
- Alain Deschandol, naturaliste et membre de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)
- Franck Cottard, maire d'Etretat
- Pierre Aubry, 1er adjoint au maire de Fécamp
- Thierry Duprey, inspecteur salubrité au service Hygiène de la ville de Fécamp
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