Deux individus cagoulés et armés ont frappé des employées de la jardinerie Desjardins à Montivilliers (Seine-Maritime)
Voiture volée
Ce sont deux appels provenant de la même rue de Montivilliers que le standard de Police-Secours (le 17) va recevoir à quelques minutes d'intervalles. Deux appels en provenance du grand centre commercial de la Lézarde qui, en ce dimanche soir d'achats de Noël (21 décembre) vont vite avoir un rapport l'un avec l'autre.Il s'agit d'abord d'un automobiliste paniqué qui raconte le vol sous la menace, il y a quelques instants, de sa voiture Citroën Picasso C4 par deux individus portant des cagoules.
Des hommes encagoulés et armés
Le deuxième appel est celui de la jardinerie Desjardins, située dans la même rue des Quatre Saisons, pour signaler qu'un braquage vient d'être commis par deux hommes cagoulés et armés et repartis à bord d'un Picasso C4. Il est un peu de plus de 19h45, l'alerte est immédiatement lancée en coordination avec la gendarmerie nationale. Un important dispositif est très rapidement mis en place, notamment dans le cadre du plan spécial de surveillance des commerces de Seine-Maritime annoncé vendredi dernier par le directeur de cabinet du préfet.La voiture des braqueurs est retrouvée en quelques minutes seulement. Elle est vide, brûlée et garée un peu plus au nord dans une zone d'activité de Montivilliers (la ZAC d'Epaville). Il s'agit bien de la voiture volée il y a moins d'une heure.
Par l'entrée de service
A la jardinerie Desjardins, les policiers vont avoir en face d'eux des employés très choqués qui racontent que les deux braqueurs, le visage recouvert par une cagoule, brandissant chacun une arme de poing, sont entrés par l'arrière du magasin (par la porte du personnel) et ont fait irruption dans les vestiaires au moment où deux employées se changeaient. Les deux individus ont frappé à coups de pieds les deux femmes présentes avant de se diriger vers le bureau du gérant.Sous la menace de leurs armes ils ont exigé le contenu du coffre et sont rapidement repartis au volant d'un Citroën C4.
Selon les premières constatations de la police, le butin serait de plus de 20.000 euros.
C'est la brigade criminelle de la Sûreté du Havre qui est en charge de l'enquête.