Pourquoi les tempêtes se nomment Ciara, Inès ou Dennis ?

D'où viennent les noms (en l'occurence les prénoms) des tempêtes qui balaient notre région ? Et pourquoi leur donne-t-on des noms ? Voici les réponses aux questions que tout le monde se pose sur les appellations des récents (et futurs) gros coups de vents. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Lothar en 1999, Klaus en 2009, Xynthia en 2010, donner un prénom à une tempête n'est pas une nouveauté. Depuis 1954 jusqu'en 2016, c'est l'Université libre de Berlin qui baptisait les anticyclones et dépressions européennes. Mais pourquoi le faire ? Les prévisionnistes se sont rendus compte que cela permettait de communiquer plus efficacement à l'approche d'un phénomène de vent violent. 

Des sondages menés au Royaume-Uni et en Irlande ont montré que la population est beaucoup plus attentive aux consignes de sécurité quand la menace de vent fort est clairement identifiée comme reliée à une tempête nommée. Ce sont d'ailleurs ces deux pays qui ont mis en place en 2016 un véritable système de nomination. La France (via Météo France) leur a emboité le pas, en compagnie de l'Espagne (AEMET) et du Portugal (IPMA).

Après Ciara et Inès, Karine et Francis ?


A l'image du duo anglo-saxon, ces trois pays fonctionnent ensemble. Chaque année, chacun publie une liste de noms susceptibles d'être donnés aux évènements météorologiques à venir. Ainsi, on savait depuis septembre 2019 que des tempêtes pourraient s'appeler Ciara ou Inès. Tout comme on sait que les prochaines dépressions pourraient se nommer Jorge, Karine, Ellen ou Francis
 


Quand donne-t-on un nom à une tempête ?


Une dépression est nommée seulement si elle risque de provoquer une vigilance vent au moins de niveau orange dans un des pays du groupe. Le service météorologique qui prévoit d'émettre le premier l'alerte de couleur orange ou rouge attribue un nom à cette dépression tempétueuse à partir de la liste pré-établie et informe les deux autres. La dépression qui génère la tempête garde le même nom durant tout son cycle de vie. À noter que les tempêtes dues aux vents régionaux comme le Mistral ne rentrent pas dans ce cadre et ne sont donc pas nommées.

Si une tempête affecte d'abord le territoire d'Irlande ou de Grande-Bretagne, c'est le nom choisi par ces services météorologiques qui sera retenu. Si elle démarre en France, en Espagne ou au Portugal, ce sont ces pays qui décideront de l'appellation. Ciara ayant pris source en Irlande, c'est donc le nom choisi par les Irlandais qui a été utilisé. Si elle avait débuté en France, elle se serait appelée Cécilia

Une tempête peut-elle avoir plusieurs noms ? 

Oui, c'est possible, car si le trio France, Espagne, Portugal et le duo Grande-Bretagne-Irlande fonctionne de consort, l'Allemagne et la Norvège ont gardé leur propre système d'appellation. Ainsi, Ciara s'appellait Sabine outre-Rhin et Elsa en Norvège. 
 
Inès avant Dennis ?
Dennis (la tempête du week-end) a été nommé par les britanniques (1er pays touché) avant que la France ne découvre l'arrivée d'Inès. D'où les initiales qui ne suivent pas...
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information