Hier, lundi 26 février, le gouvernement à dévoilé son projet de réforme de la SNCF. Une réforme en profondeur et rapide, par ordonnances.
Les politiques normands, de gauche et du centre réagissent.
"Un crachat au visage des parlementaires"
Hier, lundi 26 février, le premier ministre Edouard Philippe a annoncé que le gouvernement souhaite réformer le système ferroviaire français le plus rapidement possible grâce à des ordonnances comme pour la réforme du code du travail.
Une annonce qui intervient 10 jours après la présentation du rapport de Cyril Spinetta.
Hervé Maurey, sénateur de l'Eure (Union Centriste) a vivement réagi aujourd'hui, mardi 27 février dans un communiqué qu'il a publié sur son compte Twitter.
Le recours aux ordonnances est un crachat aux visages des parlementaires - Hervé Maurey, sénateur de l'Eure (Union Centriste)
Le recours aux #ordonnances laissera des traces.On ne peut pas mépriser le #Senat en mars et le courtiser en juin pour la réforme constit !
— Herve Maurey (@HMaurey) 26 février 2018
Le sénateur centriste dénonce le fait qu'il n'ait pas été consulté avant cette annonce du premier ministre.
Hervé Maurey demande à minima que les parlementaires [...] soient associés à la rédaction de ces ordonnances.
— Herve Maurey (@HMaurey) 26 février 2018
La gauche alerte sur l'avenir des petites lignes
Edouard Philippe a été clair hier. L'Etat envisage de transformer la SNCF, de l'ouvrir à la concurrence, de reprendre une partie de sa dette et de recentrer ses efforts sur les lignes les plus fréquentées au sacrifice des plus petites qui se dégradent. L'exécutif a tout de même promis de ne pas toucher aux petites lignes.
En Normandie, celles de Fécamp-Bréauté-Beuzeville et Serquigny-Elbeuf sont donc sauvées mais pour combien de temps. C'est la question que se pose Nicolas Mayer-Rossignol. Le président du groupe socialistes, radicaux de gauche et citoyens de la Région Normandie a réuni la presse cet après-midi.