Hier, des effets personnels sans personne autour ni dans l’eau, ont été retrouvés sur une plage de Saint-Aubin-sur-mer, faisant penser à une noyade. La préfecture de la Manche a alors engagé de nombreux moyens de recherche et de sauvetage, sans résultat.
Hier soir, samedi 15 août, peu après 21 heures, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg est contacté par le poste de secours de Saint-Aubin-sur-Mer : des vêtements et une montre ont été laissés sur la plage sans personne autour ni dans l'eau . Le centre diffuse immédiatement un mayday relay, un message de détresse, et engage de nombreux moyens de recherche et de sauvetage : le pneumatique du poste de secours de Saint-Aubin-sur-Mer, quatre embarcations de la SNSM, l’hélicoptère Caïman Marine de la Marine nationale, une patrouille de gendarmerie du Calvados et un véhicule de secours et d’assistance à victime des pompiers. Les secours poursuivront leurs recherches jusqu'à minuit, en vain.
Relancée ce dimanche matin à 7 heures, l'opération est arrêtée aux alentours de 10 heures par le préfet "faute de nouveaux éléments et d’inquiétude formulée par des proches aux autorités". Pour l'heure, aucune disparition n'a été signalée. Plusieurs hypothèses s'offrent alors : il pourrait s'agir d'une personne seule dont la disparition n'a pas encore été constatée ou tout simplement d'une personne qui a oublié ses affaires sur la plage.
Des opérations coûteuses
"Régulièrement, face à l'incertitude d'un signalement qui est porté à leur connaissance, les CROSS sont conduits à déclencher des opérations de lever de doute, explique la préfecture de la Manche dans un communiqué. Or souvent, le matériel repéré a été abandonné par l'usager qui a été secouru ou revenu par ses propres moyens à la côte, sans prévenir la chaîne de sauvetage et notamment les CROSS qui coordonnent le dispositif de recherche.""Ces négligences, qui, pour les CROSS, deviennent de "fausses alertes" représentent des mises en œuvre coûteuses des moyens de l'État, mobilisant aussi, au risque de rendre ses moyens indisponibles pour de véritables opérations de sauvetage", poursuit la préfecture.