Saint-Etienne-du-Rouvray : le cousin d'Abdel Malik Petitjean mis en examen

L'homme, né à Nancy, "avait parfaitement connaissance, si ce n'est du "lieu et du jour précis, de l'imminence d'un projet d'action violente de son cousin".

Un cousin d'Abdel Malik Petitjean, Farid K., 30 ans, a été mis en examen dimanche 31 juillet et écroué, selon le parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire, confiée à des juges antiterroristes.

"L'exploitation de son téléphone et de son ordinateur a révélé qu'il en savait bien plus que ce qu'il a voulu dire aux enquêteurs", selon la source proche du dossier. Plusieurs personnes, dont le nom est apparu dans d'autres enquêtes, intéressent à des degrés divers les investigations.

Jean-Philippe J., un Français de 20 ans signalé pour radicalisation, a également été mis en examen dimanche dans le cadre d'une procédure ouverte sur une filière de candidats au jihad. Il s'était rendu en Turquie le 10 juin avec Abdel Malik Petitjean avant d'être refoulé dès le lendemain à cause de sa fiche "S". Petitjean, qui n'était pas signalé pour radicalisation à l'époque, était aussi rentré en France.


La garde à vue d'un réfugié syrien a été levée

En revanche, la garde à vue d'un réfugié syrien, interpellé jeudi 28 juillet, a été levée. La photocopie du passeport de cet homme, qui réside dans un centre d'accueil de demandeurs d'asile de l'Allier, avait été retrouvée au domicile du second auteur de l'attentat, Adel Kermiche. Mais, "au final, aucun élément n'a démontré qu'il avait une quelconque implication dans les faits", selon une source proche de l'enquête.

Un mineur de 17 ans, qui avait cherché à partir en Syrie avec Adel Kermiche en 2015, a été arrêté, avant l'attentat du 26 juillet, à Genève lors d'une seconde tentative, et remis à la France où il a été mis en examen et écroué. Rien ne montre à ce stade qu'il ait une quelconque implication dans les faits.

Quant à Adel Bouaoun, originaire comme Adel Kermiche de Saint-Etienne-du-Rouvray, il est présenté comme le compagnon de radicalisation de ce dernier. Parti en 2015, alors âgé de 26 ans, rejoindre les rangs du groupe Etat Islamique en Syrie, les enquêteurs se demandent s'il pourrait avoir eu un rôle dans l'attentat. La garde à vue de son frère, âgé de 16 ans, a été levée. Pour autant ce dernier n'en a pas fini avec la justice, des documents de propagande jihadiste ayant été retrouvés dans son téléphone et son ordinateur.
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