Michel Barnier a tenté hier soir à la télévision d'en appeler à la responsabilité des représentants politiques pour ne pas sanctionner son budget. L'avez-vous trouvé convaincant ? Florilèges de vos réactions glanées dans les rues de Rouen ce mercredi matin.
Michel Barnier a tenté hier soir sur France2 de convaincre les Français, mais surtout les responsables des partis politiques, de ne pas sanctionner son budget et son gouvernement. Deux motions de censure ont en effet été déposées contre son gouvernement, l'une par le Rassemblement National, l'autre par le Nouveau Front Populaire. Elles seront étudiées ce mercredi 4 décembre après-midi.
Et ensuite que se passera-t-il ? Faut-il s'inquiéter ?
Dix millions de Français ont suivi l'allocution du premier ministre Barnier, parmi lesquels les Rouennais que nous avons rencontrés ce matin.
Menace de censure : si le gouvernement de Michel Barnier tombe, que se passera-t-il ensuite ?https://t.co/r7F1qh8u6G
— franceinfo (@franceinfo) December 4, 2024
Convaincant ou pas ?
"Convaincant ? C'est un bien grand mot ! Je dirais plutôt qu'il a essayé de répondre et s'est défendu plutôt que de convaincre", argumente ce jeune homme rencontré dans le centre-ville.
Pas convaincant ! On a du mal à croire les propos politiques actuellement", renchérit cette jeune femme.
Le premier ministre a tenté hier soir d'inverser le cours des choses, en brandissant la menace de la hausse d'impôts. Un vote favorable à la censure provoquerait la chute du budget 2025, ce qui rendrait impossible l'indexation du barème des impôts sur l'inflation.
"Il y a des efforts à faire, mais pas sur ce genre de choses, pas sur les finances des Français !" s'agace cette retraitée. "C'est toujours les mêmes qui payent" se désole une autre.
S'il est renversé, le gouvernement aurait alors la durée de vie la plus courte de la 5ème république.
"Un autre premier ministre ne changera pas la façon de faire, ce sera pareil en fait si on ne pense pas d'abord aux Français on peut en mettre dix! C'est nous qui travaillons et qui payons toute l'année !" commente cette dame désabusée.