Thomas Pesquet a l'esprit de conquête et l'art de le faire savoir. Le Normand a envoyé un message destiné aux participants du congrés mondial de l'astronautique à Washington. L'astronaute souhaite que l'Europe participe à la future mission qui se prépare en 2027 ou 2028 et il est partant !
La chance sourit aux audacieux ! Thomas Pesquet s'est adressé aux 6000 représentants de l'exploration spatiale réunis à Washington jusqu'au 25 octobre au "congrès mondial de l'astronautique".
Let’s get this party started! #IAC2019 pic.twitter.com/Kjjt9aRp1x
— IAF (@iafastro) October 21, 2019
Le normand a enregistré un message vidéo de 2 minutes en anglais. Il y souligne le souhait des européens de prendre part à la future expédition de la NASA (agence américaine) vers la lune et aussi sa motivation. Thomas Pesquet loue les qualités d'Ariane 6, lanceur européen dont les moteurs sont assemblés à Vernon.
(Thomas Pesquet, spationaute de l'agence spatiale européenne)J'ai eu personnellement la chance d'aller dans l'espace une fois pendant 200 jours à bord de la Station spatiale internationale mais j'ai toujours rêvé d'aller plus loin et plus profondément dans l'espace. jespère vraiment prendre ma part dans cette prochaine étape de l'exploration spatiale
Imaginez l'excitation de voir un jour, bientôt, Ariane 6 sur son pas de lancement, à quelques minutes du décollage, avec le chef de mission qui annonce: Bon voyage Ariane 6, bon voyage l'Europe, allumons cette bougie et allons sur la Lune
Thomas Pesquet a décollé il y a 3 ans pour la station spatiale internationale. Une mission de 200 jours qui a fait connaitre l'astronaute européen apprécié des agences spatiales russes et américaines. Le spationaute français Thomas Pesquet a su transmettre au plus grand nombre ses impressions et réflexions.
L'agence spatiale européenne souhaite qu'il reparte dans l'espace.
Les Américains accepteront des spationautes d'autres nations après 2024
Le retour d'astronautes sur la Lune est organisé par la Nasa, qui a lancé le programme Artémis, avec une première mission habitée en 2024. La NASA vient de présenter la combinaison des atronautes.What are our next generation spacesuits?????
— NASA (@NASA) October 21, 2019
Spacesuit engineers answer the question in our latest #AskNASA episode! Find out the advanced features of the spacesuits that will be worn by astronauts as they explore the Moon as part of the #Artemis program https://t.co/F35lijlc7e pic.twitter.com/kt8mp48X5y
Le patron de l'agence spatiale américaine a dit que des astronautes non-américains pourraient voyager après cette première mission, à négocier selon les contributions des pays partenaires.
Le chef de l'ESA, Jan Wörner, a dit à l'AFP lundi à Washington que les Européens voulaient effectivement envoyer un astronaute sur la Lune, peut-être vers 2027 ou 2028. Il n'avait pas voulu dire si Thomas Pesquet était parmi les candidats favoris.
Le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, a en même temps annoncé mardi que la prochaine fusée du groupe, Ariane 6, offrirait des transports de matériels vers la Lune à partir de 2023. Les Européens pourraient ainsi participer logistiquement aux missions lunaires. Les moteurs de la fusée Ariane 6 sont assemblés à Vernon.