Le député de Seine-Maritime réagit à l'arrêté du 6 novembre qui autorise la société EMDP à exploiter le futur champ d'éoliennes en mer. L'enquête publique n'est, en effet, pas terminée...
A quoi sert l'enquête publique ? Est-ce un simulacre de consultation démocratique ? La question est posée par Sébastien Jumel. Il parle de "Tartufferie".
Mardi 6 novembre, l'arrêté autorisant la société "Eoliennes en Mer de Dieppe-le Tréport" (Engie, EDP Renewables, et la caisse des dépôts) à exploiter 62 éoliennes en mer (211 m de hauteur) a été publié au journal officiel.... On aura roulé le territoire dans la farine de bout en bout, piétiné le dialogue républicain, empêché coûte que coûte toute évolution... un peu comme jadis on agissait dans un protectorat !
Il fixe aussi le périmètre ( très contesté par les pêcheurs) de ce champ d'une superficie de 80 km2 à une quinzaine de kilomètres du rivage.
L'enquête publique dure pourtant jusqu'au 29 novembre. (Lire les avis déposés par les habitants)
#Eoliennes en mer #LeTreport L'autorisation d'exploiter accordée à #Engie par le #gouvernement en pleine enquête publique sachant que la pêche côtière est déjà durement impactée par les forages Tartufferie, mépris du territoire, irrespect, mépris des habitants, logique financière pic.twitter.com/bw6WwRTs5E
— Sébastien Jumel (@sebastienjumel) 6 novembre 2018