« L’arbitrage m’a permis de gagner confiance en moi. C’est une belle école de la vie » Valentin Bainey, arbitre.

A 18 ans, le jeune homme a troqué ses gants de goal pour le sifflet de l’arbitre. Il continue à entraîner les U7 au sein de son club du FC Petit Caux.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La vocation lui est venue naturellement. Sans doute qu’avoir vu son père arbitrer des rencontres de handball a facilité la transition. « J’avais besoin de sortir des buts. Je voulais rester sur le terrain mais  sortir du cadre de joueur car je n’éprouvais plus le même plaisir. Et le foot loisir doit rester du plaisir » explique Valentin.

Le jeune homme a donc commencé par arbitrer quelques matches le samedi après-midi, sans avoir le titre officiel . « Quand Vincent Baucher, le nouveau président du club, est arrivé, il m’a incité à me lancer dans cette voie et il a financé ma première formation au CRJS de Yerville » raconte-t-il.

« L’arbitre doit être respecté mais aussi respecter les autres »

Pour Valentin, « un arbitre est quelqu’un qui doit tenir son match. Il doit être respecté mais se doit aussi de respecter les autres ».

Un rôle pas toujours évident surtout quand les esprits s’échauffent. A 18 ans, l’ancien gardien de but en a déjà fait l’amère expérience par deux fois. En un mois, il a été pris à partie deux fois.

Deux agressions en un mois

La première fois, à l’issue d’un match nul, un joueur a sauté par-dessus la main courante qui entoure le terrain pour menacer Valentin.

La deuxième agression s’est déroulée lors d’un match très tendu. Une arbitre assistante a été prise à partie. « A la mi-temps, il a fallu se résoudre à mettre un terme au match. Nous n’étions plus en sécurité. Les arbitres, tout comme les joueurs, se faisaient insulter » se souvient le jeune arbitre.

« Ca chamboule tout dans la tête. Je n’ai pas été frappé mais peut-être que si la police n’était pas venue,  si les dirigeants du club n’étaient pas intervenus, j’aurais été frappé. Je me suis vraiment demandé si j’allais continuer » conclut-il.

Inculquer la valeur du respect aux plus jeunes

En parallèle de son rôle d’arbitre, Valentin Bainey entraîne l’équipe des U7 du FC Petit Caux. « Mon plaisir c’est de transmettre ce qu’on m’a appris quand j’étais jeune ».

Lors des sessions d'entraînement, le jeune homme développe donc leur motricité mais il leur inculque aussi les valeurs de fair play. « Je pense que les clubs ne le font pas assez souvent. On voit encore trop de mauvais comportements sur le terrain ». Lui en est convaincu : cet apprentissage doit démarrer dès le plus jeune âge. 

« L’arbitrage est pour moi une belle école de la vie. J’ai gagné en confiance » confie Valentin. Son modèle ? Benoît Millot. A 29 ans, l’arbitre accédait déjà à la Ligue 1. Tout comme lui, Valentin Bainey a de grandes ambitions.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information