L'exposition "Fantaisies mécaniques" propose de (re)découvrir des automates d'exception jusqu'au 31 décembre 2018
C'est un art qui a connu son apogée au XIXé siècle : celui des automates et objets animés.
Les tableaux surprises (car animés et / ou musicaux) étaient un "must" de l'époque. Ils servaient à épater les visiteurs.
On n'a pas la télévision à l'époque et on veut distraire les invités autrement. Il y a eu une concurrence entre les automatiers parisiens et ceux de province. Les fabricants d'automates de Dieppe et de Saint-Nicolas-d'Aliermont (Seine-Maritime )se livraient une guerre commerciale" précise
Maité Ducornetz, directrice du musée de l'horlogerie.
Jusqu'au 31 décembre 2018, le musée de l'horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont propose un voyage pour en savoir plus sur les mécanismes automatiques. Une quarantaine d'objets expliquent l'histoire du temps et les techniques qu'il a fallu acquérir pour créer de telles pièces. Le savoir faire des horlogers a beaucoup compté dans le développement des techniques de construction des automates.
Leurs dérivés, les jouets à remonter, ont connu leur heure de gloire dans les 1950.