Évacuées dans la nuit du 19 au 20 août à la suite de la réception d'une lettre "de nature terroriste", les écoles de police de Oissel, Nîmes et Saint-Malo avaient réintégré leurs élèves hier après-midi après une levée de doutes complète. Il s'avère que la lettre était un exercice interne réalisé à Nîmes.
La lettre de menace d'attaque terroriste, retrouvée ce 19 août au soir à l'École de police de Nîmes et qui a entraîné l'évacuation de l'établissement ainsi que des écoles de Oissel (Seine-Maritime) et Saint-Malo, provenait en fait d'un exercice interne de simulation d'attentat, a appris l'AFP de sources proches de l'enquête.
Retour à la normale
Quelques centaines d'élèves, qui ont été hébergés dans la nuit de vendredi à samedi dans des gymnases, ont pu réintégrer leurs écoles samedi après-midi, après une levée de doute complète, avait indiqué la direction générale de la police nationale (DGPN).
La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en œuvre d'une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo. Des vérifications, entreprises par précaution, ont conduit à évacuer les élèves policiers qui étaient hébergés.
Direction générale de la Police nationaleà l'AFP
La DGPN n'avait pas précisé quelle était la nature de l'alerte mais, selon deux sources proches de l'enquête à l'AFP, il s'agissait d' un courrier retrouvé sur l'un des chemins de ronde de l'École de police de Nîmes comportant des menaces de nature terroriste.
Il s'est avéré que ce document était relatif à un exercice de type simulation d'attentat terroriste réalisé à l'école, selon les sources proches de l'enquête. Une enquête avait été ouverte et confiée à la police judiciaire.